Quand les gouvernements veulent interdire le chiffrement...
David Cameron, Premier ministre britannique, avait déclaré en janvier 2015, après les attentats de Paris, que les services de renseignement ne pouvaient faire leur travail (en d’autres termes : nous sauver des individus voulant nous anéantir) que s’ils avaient un accès complet aux communications des individus qui planifient des attaques.
Selon ce même politicien, aucun moyen de communication ne devrait être imperméable aux services de renseignement.
En juillet dernier, le directeur du FBI s’était exprimé devant deux comités du Sénat américain concernant le chiffrement bout à bout (end-to-end encryption). Ce type de chiffrement est robuste et assure – actuellement et en théorie – que personne d’autre que les interlocuteurs ne puisse avoir connaissance du contenu de la communication. En effet, depuis 2013 et les révélations d’Edward Snowden, une grande quantité de personnes se sont tournées vers ces moyens de communication chiffrés (votre serviteur y compris).
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