François Charlet

Actualités, opinions et analyses juridiques et technologiques internationales et suisses

Ghostery, un plug-in qui empêche d'être suivi à la trace sur le web

13/03/2013 4 Min. lecture Technologies François Charlet

Depuis quelque temps, je râle beaucoup contre la diminution de la vie privée sur Internet. Voyez-vous, si je n’ai pas nécessairement des choses à cacher, je n’apprécie pas qu’on collecte des données à mon sujet et à tout bout de champ, même si cela permet à Google ou Facebook d’être gratuits. J’ai donc cherché un moyen de savoir ce qui se cache derrière chaque site que je visite, et d’empêcher que cela collecte des données et me suive partout.

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Google Glass, une menace sérieuse pour notre vie privée

11/03/2013 3 Min. lecture Technologies François Charlet

Google Glass est un système de réalité augmentée qui se fixe autour de la tête, à hauteur des yeux, et qui permet d’afficher et d’enregistrer un certain nombre de choses.

Qu’on aime ou pas, ce système va donc permettre d’envoyer des SMS, de prendre des photos, vidéos, enregistrements audio, de consulter des informations sur l’objet qu’on regarde, de partager les données enregistrées, etc. Un système déjà imaginé depuis longtemps par le cinéma de science-fiction est en train d’être réalisé et sera prochainement commercialisé. Mais il pose des problèmes quant à la vie privée.

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Un radiodiffuseur peut interdire la retransmission de son émission par une autre société via Internet

07/03/2013 2 Min. lecture Droit François Charlet

Hier, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt concernant le droit d’auteur dans le cadre d’un renvoi préjudiciel (c’est-à-dire la situation où la juridiction d’un État membre interroge la CJUE sur l’interprétation du droit de l’UE).

L’affaire oppose TCCatchup Ltd, une société britannique qui offre un service de diffusion en direct sur Internet d’émissions télévisées, à plusieurs radiodiffuseurs britanniques qui se plaignent d’une violation de leurs droits d’auteur. TVCatchup Ltd s’assure que ses utilisateurs sont titulaires d’une licence de télévision au Royaume-Uni (l’équivalent britannique de la redevance de réception perçue par Billag en Suisse) et restreint son service au Royaume-Uni. La High Court of Justice a été chargée de l’affaire et a demandé à la CJUE de définir le sens du terme “communication au public” de l’art. 3 du paragraphe 1 de la Directive 2001/29/CE.

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Procédure pénale : la Suisse veut se doter de GovWares pour la surveillance des télécommunications

28/02/2013 4 Min. lecture Droit François Charlet

En procédure pénale suisse, il est possible, dans certains cas et à certaines conditions, de surveiller une personne par le biais de sa correspondance postale ou de ses télécommunications. Or, les Ministères publics se trouvaient parfois confrontés à des télécommunications cryptées (en particulier dans le cas d’Internet) qui empêchaient, rendaient inefficace ou difficile la surveillance ordonnée. Dans le but d’obtenir la base légale nécessaire à l’adoption et à la mise en oeuvre de techniques de surveillance, le Conseil fédéral a proposé hier de modifier le Code de procédure pénale (CPP) et la loi fédérale sur la surveillance de la correspondance par poste et télécommunication (LSCPT).

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Au Canada, un prévenu peut chercher son avocat sur Internet. Et en Suisse ?

25/02/2013 4 Min. lecture Droit François Charlet

On a tous en tête la scène d’un film américain où on annonce à la personne que la police vient d’arrêter qu’elle a droit à un appel téléphonique (sous-entendu, pour contacter un avocat). Le Canada, par le biais d’un jugement, vient d’étendre ce droit : un prévenu a le droit non seulement d’appeler un avocat, mais il peut aussi utiliser Internet au poste de police afin d’en trouver un.

Au Canada

L’affaire se déroule dans la ville de Calgary, durant l’été 2011. Une nuit, un homme se fait arrêter au volant de sa voiture par la police. Celle-ci, soupçonnant que le taux d’alcoolémie dépassait la limite légale, a procédé à un test qui a démontré que le taux d’alcool était trop élevé. L’homme, désormais prévenu, a lu ses droits, attesté les avoir compris, et a ensuite été amené au poste de police. On lui a ensuite donné la possibilité d’utiliser un téléphone, sans surveillance, et après avoir fourni les numéros d’usage ainsi qu’un bottin (Pages blanches et Pages jaunes). Estimant ne pas avoir été satisfait par l’appel téléphonique (son correspondant était désagréable, n’a pas fourni plus d’informations que le policier, etc.), il a fait recours au motif qu’il n’a pas pu exercer son droit à bénéficier de l’assistance d’un avocat, et qu’on ne lui a pas donné assez d’information ou de ressources pour contacter un avocat. En particulier, on ne lui a pas fourni un accès à Internet.

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